Le marais audomarois n’ est pas seulement présent sur Saint Omer mais sur 15 communes au total (dont 4 dans le département du Nord).
Ces communes sont par ordre d’ importance de leur superficie de zone de marais:
Saint Omer (62), Clairmarais (62), Serques (62), Eperlecques (62), Noordpenne (59), Nieurlet (59), Houlle (62), Salperwick (62), Tilques (62), Arques (62), Saint Momelin (59), Saint Martin au Laërt (62), Moulle (62), Longuenesse (62) et Watten (59).
Saint Omer (62), Clairmarais (62), Serques (62), Eperlecques (62), Noordpenne (59), Nieurlet (59), Houlle (62), Salperwick (62), Tilques (62), Arques (62), Saint Momelin (59), Saint Martin au Laërt (62), Moulle (62), Longuenesse (62) et Watten (59).
Il couvre plus de 3500 hectares de terre et d’ eau et plus de 100 km de wateringues (rivières importantes entretenus par la Septième Section des Wateringues). Au total, wateringues, watergangs et fossés confondus, c’ est un réseau de plus de 700 km de longueur!
Les premiers occupants du marais avant l’ arrivée des moines bénédictins vivaient principalement de la pêche dans une zone marécageuse inculte.
Par un travail acharné qui dura des siècles et d’ abord sous l’ impulsion de l’ abbaye, les habitants des faubourgs ont réussi à gagner des terres sur le marais grâce au creusement d’ une multitude de watergangs et de fossés (afin de faciliter l’ écoulement des eaux).
Voici les dates clés de la conquête du marais :
Basse Meldyck v. 800
Haute Meldyck v. 950
Grand Large v. 1100
Grande Rivière v. 1165
Haute Meldyck v. 950
Grand Large v. 1100
Grande Rivière v. 1165
Les habitants du marais appelés Brouckaillers ou Maresquiers aménagent le marais haut en rehaussant les terres, en creusant des fossés et en creusant des étangs pour y extraire la tourbe (seul combustible avec le bois à l’ époque). Ils vivaient de la production de légumes et de chanvre (qui servait à approvisionner les fabriques de cordage et de câble de la ville), de la pêche, de la chasse et de la tourbe.
Grâce aux techniques de poldérisation et d’ endiguement (venus d’ Hollande) vers 1600, les habitants ont réussi à cultiver les terres basses du marais. Ils y avaient en ce temps-là une multitude de moulins qui servait à pomper les eaux de ces zones inondables, ce qui valut au marais audomarois d’ être surnommé la Petite Hollande.
Grâce aux techniques de poldérisation et d’ endiguement (venus d’ Hollande) vers 1600, les habitants ont réussi à cultiver les terres basses du marais. Ils y avaient en ce temps-
Plan aquarellé de 1724 du
Golfe de l' Aa au origine -
(source Bibliothèque de l' Agglomération
de Saint Omer - Ms 809)
Golfe de l' Aa au origine -
de Saint Omer -
Plan des lègres de Boonenghem- (source Archives de Saint Omer Ms 1206)
Gravure Moulin du Sudbrouck à Clairmarais.